Contribuer aux Développement Harmonieux et Durable en Mauritanie Droit Humains

 

Dans le cadre du projet communautaire de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, l’Association pour le développement et la promotion des droits de l’homme (ADPDH) a animé à Riyadh (Nouakchott-Sud), le 30 et 31 mars dernier, un atelier au profit de 45 femmes leaders communautaires. Il s’agit de deux ateliers qui visent le renforcement des capacités des femmes sur le cadre légal et réglementaire du mode de saisir les instances et institutions dédiées pour le règlement des conflits conjugaux constatés.

La première session s’est déroulée  sur deux thèmes essentiels : sensibilisation sur les effets néfastes des violences conjugales et causerie éducative de sensibilisation sur les violences verbales et économiques.  

A l’entame de son mot pour l’ouverture des travaux de l’atelier, la vice-présidente de l’ONG, ADPDH, Me Zeynebou Mint Cheikh a attiré l’attention des 45 participantes sur le fait qu’elles doivent connaitre comment gérer leurs droits. « Le rôle des leaders communautaires surtout dans le but de la gestion des conflits sociaux et conjugaux est un principe fondamental pour le développement et l’autonomisation de la femme », a-t-elle précisé. 

Selon Mint Cheikh, la femme doit être outillée d’un certain nombre de savoirs et de savoir-faire pour qu’elle puisse défendre ses droits et accomplir ses devoirs. Au nom de la présidente de l’ADPDH, Mint Cheikh a remercié le partenaire l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Présentant les unités et outils de la formation,  elle a insisté d’abord sur les types de violences et les  voies et moyens à mobiliser pour y faire face.  Ensuite, elle a évoqué la séquence «  rôle et contribution de la femme dans la consolidation de la paix au sein du foyer ». Puis, elle a expliqué l’importance des termes : éducation, concertation,  dialogue l’acquisition des documents et pièces d’Etat-civil (acte de mariage, actes de naissances des enfants, actes de divorce, …..) comme étant des facteurs pour la préservation  de la paix sociale. Elle a parlé de l'autonomisation des femmes qui est un principe de développement financier et économique

La formation a été animée par un panel de formateurs. Ils ont abordé les différents points des ateliers. Au terme de la formation, autour de la table les participantes ont échangé sur les modules et unités présentés au courant des deux journées. Elles ont été réparties en groupe de discussions sur les thèmes abordés.

 Pour rappel, le second atelier est prévu, le 2 et 3 avril, à Arafat au profit de 45 autres femmes.

Ces ateliers de formation sont exécutés par  l’ADPDH sur financement de l’Organisation Internationale de la francophonie (OIF) à travers le Fonds Francophonie Avec Elles.

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